Lors de l'inauguration de l'exposition mercredi 7 février, le vin et les petits plats étaient particulièrement savoureux. Si bien qu'à la fin du vernissage, lorsque tout le monde fut parti, je me suis dirigé vers les coulisses à la recherche d'un dernier verre histoire de profiter de ce moment de repos mérité après plusieurs mois de travail bien fatiguant.
Le bar étant épuisé, un serveur me fit signe de le suivre derrière le patio magnifique du Centro Cultural Metropolitano. J'arrive dans la cuisine de campagne, ou se trouve toute l'équipe (des gens simples, venant de Quito Sud pour la plus part) et une bonne réserve de mets délicieux encore tout chaud. On m'offre un verre de tinto, avec un grand sourire, on discute, on partage un haut moment de fibre humaine qui fait du bien... Surtout après l'effervescence des discussions et rencontres rapides qui accompagnent tout vernissage.
Peu à peu les gardes du musée se joignent à nous et tard dans la nuit les conversations se suivent... l'influence de la pleine lune sur les comportements, les changements que connaît Quito depuis quelques années, les régions d'Equateur que l'on a parcouru... Bien agréable cette inauguration off!
Pour les remercier de leur accueil, j'ai ré ouvert la salle d'expo spécialement pour eux... A l'heure où le musée tout entier dormait profondément, les Voix des Andes résonnaient une fois de plus pour notre plus grand plaisir...
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